Qui sommes-nous
La caisse de bienfaisance « Matan besseter Kiryat Séfer » a été créée en 1994 parallèlement à l’expansion démographique de Modiin Illit (appelée communément Kiryat Séfer). Elle est ensuite devenue une association à but non lucratif sous le nom de « Matan besseter Kiryat Séfer » (enregistrée sous le n° 58-025708-7) et a étendu ses activités à d’autres quartiers périphériques qui se sont formés par la suite tels que Naot Hapisga, Green Park et Na’halat ‘Heftsiba.
La ville de Modiin Ilit est peuplée de familles nombreuses dont une grande partie se trouve malheureusement démunie. La plupart des familles soutenues par l’association ne peuvent subvenir à leurs besoins en raison de difficultés importantes. Matan besseter s’est fixé un objectif clair : aucun enfant ne doit rester affamé. A Kiryat Séfer, cela consiste parfois à sauver des vies…
L’association est active presque 24h/24. Au quotidien, 365 jours par an, nos actions sont indispensables dans un contexte économique difficile qui ne joue pas en faveur de ces familles.
Pour nous aider
L’aide aux maladies
Soutien financier à ceux qui souffrent de problèmes médicaux physiques ou mentaux
Nous avons besoin de vous. Ces familles ont besoin de vous. Ne restez pas indifférents !
Qui décide de l'octroi de l'aide ?
Des millions de Chékels par an, des centaines de personnes à charge, des milliers de demandes, un nombre incalculable de personnes et de tiers concernés – voilà le vrai visage de Matan besseter Kiryat Séfer ! Cet immense travail a été rendu possible grâce à l’appui enthousiaste des grands Rabbanim d’Israël, qui ont constaté avec émerveillement l’activité extraordinaire menée par l’association, dans le respect de la dignité humaine.
Evidemment, tout ce travail nécessite une supervision étroite. Même si nos actions sont menées avec une intégrité et un dévouement inconditionnels, selon le témoignage des Rabbanim qui nous soutiennent, chaque cas est examiné par des Rabbanim qui enquêtent et prennent les décisions qui s’imposent.
Chaque Rav est ainsi responsable d’un secteur de la ville. Les Rabbanim de l’association se réunissent chaque mois sous la direction du Rav Meïr Kessler chlita, pour discuter et délibérer des nouvelles demandes qui nous sont soumises. Les dossiers en cours sont minutieusement réexaminés afin de déterminer si la famille peut continuer ou non de bénéficier de l’aide de l’association du point de vue de la Halakha. Les Rabbanim sont constamment informés de l’état des revenus de la famille, des événements exceptionnels qui nécessitent un soutien accru ainsi que des ressources financières disponibles de l’association.
Cette supervision rigoureuse témoigne avant tout du fait que l’association représente le corps exécutif des Rabbanim de la ville et atteste de son haut niveau d’intégrité.
En chiffres :
Comment une demande d’aide est-elle validée
Lorsqu’une demande arrive sur les bureaux de l’association, elle passe par plusieurs étapes afin de déterminer le niveau d’aide requis. Naturellement, dans une ville dont la population est la plus défavorisée du pays, le nombre de demandes d’aide est en conséquence.
a. Soutien ponctuel :
Lorsqu’une demande ponctuelle justifie l’octroi d’une assistance, celle-ci est accordée sans délai. Il s’agit généralement d’importantes difficultés économiques ou de dépenses inhabituelles auxquelles la famille doit faire face : frais d’hospitalisation, accouchement, enfant malade, soins dentaires, etc. Ces subventions ponctuelles, qui ne requièrent pas l’intervention de plusieurs tiers, sont approuvées par les Rabbanim de la ville après un examen auprès de personnes qui connaissent la situation (généralement le Rav de la communauté ou une personne qui connait bien la famille). L’aide est octroyée par virement bancaire sur le compte de l’ayant-droit et ce, pour préserver sa dignité.
b. Demande de soutien permanent:
Une demande d’assistance permanente vise généralement une aide mensuelle. Dans ce cas, un dépôt est effectué chaque mois par Matan besseter au supermarché où la famille effectue ses achats, avec possibilité de se faire livrer à domicile pour plus de discrétion. Là encore, l’accent est mis sur le respect de la dignité, puisque l’association dépose les colis derrière la porte. Grâce à cette formule, les familles peuvent se procurer près de chez elles les produits de base dont elles ont besoin.
c. Collecte d’urgence:
Lorsque l’assistance fournie pour les dépenses mensuelles ne parvient pas à couvrir les besoins, le fonds sollicite les conseils des Rabbanim de l’association afin d’examiner d’autres moyens pour réhabiliter financièrement les familles. S’il s’avère qu’une famille défavorisée a besoin d’une somme importante pour se remettre sur les rails (orphelins, famille monoparentale, surendettement, faillite personnelle, etc.), une campagne de collecte d’urgence personnalisée est organisée en sa faveur, en informant les donateurs du cas en question.
d. Création d'un fonds:
Si la collecte de fonds n’a pas suffi à réhabiliter la famille, ce qui est assez fréquent, l’association crée un fonds spécial qui prodigue à la famille concernée la tranquillité économique jusqu’à ce que le problème auquel elle est confrontée soit résolu.
e. Conseil financier:
Lorsque nos administrateurs constatent, après examen minutieux, qu’il existe une mauvaise gestion des ressources financières dont dispose la famille, le cas est confié au service Siyata, chargé de fournir une analyse financière et des conseils économiques.
La famille bénéficie alors d’un accompagnement personnalisé par un suivi régulier et des entretiens avec des professionnels jusqu’à évoluer vers une sécurité financière avérée.
A noter que, dans ce genre de cas, la coopération avec le service Siyata est une condition préalable à la poursuite de l’assistance.